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“Je suis programmé comme ça”
planche #48: Je suis programmé comme ça

storyboard

click to expand ==== panel #1
Seraphim: OK, fini de rêver.
Seraphim: Sais-tu seulement quel âge ont ces filles?
Piro: Euh... des lycéennes? dix-sept?
Seraphim: Dis plutôt "quinze". Tu as fini l'université l'année dernière. Fais le calcul.
==== panel #2
Piro: Mais... mais je ne faisais...
Seraphim: Pas de 'mais', mon petit bonhomme. Courir après des filles de 15 ans, c'est mal et tu le sais.
==== panel #3
Seraphim: J'ai fermé les yeux sur beaucoup d'actes répréhensibles ces derniers temps. Embobiner ce pauvre Largo en l'emmenant au Japon alors qu'il était ivre. Epuiser vos cartes de crédits. Abuser de la bonté de ton ami Tsubasa. Dépenser l'argent de Dom et Ed pour acheter des jouets au lieu des billets...
Seraphim: Mais je ne peux pas les fermer sur le fait que tu poursuives des collégiennes.
==== panel #4
Piro: J'y suis pour rien! Des années d'anime et de jeux vidéo pleins de collégiennes m'ont programmé pour être attiré par elles!! C'est plus fort que moi! C'est pas de ma faute!
Seraphim: Si je te comprends bien, tu dis que si Largo se promenait en ville et descendait des pas-sants, ce serait normal parce qu'il a trop joué à des doom-like depuis des années?
Piro: C'est pas du tout pareil!
Seraphim: Au contraire, espèce de taré.

console

<Kyon>

...intrusion?

“Shôjo, Shônen ...”

mercredi 2003-11-12

Petite pause culture japonaise pour vous parler de la classification générale des manga (merci à Fred Gallagher de m'avoir mâché le travail dans sa version originale ;-) )

Les Manga, les BD japonaises pour ceux qui n'auraient pas encore compris, sont divisés en un grand nombre de sous-catégories et d'audiences-cible.
Il y a deux catégories principales, les Shônen et les Shôjo.
Les Shônen (pour garçons) ont pour cible évidente la gent masculine, ce qui implique baston, jolies filles, relations croisées, fins du monde, etc. Généralement, ils ne sont pas vraiment profonds, juste divertissants. Quelques exemples célèbres dans nos contrées : Dragon Ball, Ranma 1/2, Love Hina, GTO, Chobits, City Hunter (Nicky Larson), Hôkuto no Ken (Ken le Survivant),... Les vieux de la vieille reconnaîtront là la plupart des manga et anime catégorisés "japoniaiseries" par les détracteurs du Club Dorothée. (si vous voulez absolument discuter du Club Do, ouvrez un sujet dans le forum ^^)
Les Shôjo (pour filles) ont pour cible la gent féminine, et leurs histoires tendent à tourner autour des relations et des problèmes entre personnes. Plus profonds ? Peut-être. En tout cas plus complexes, c'est sûr. Quelques exemples : Maison Ikkoku (Juliette je t'aime), Fruits Basket, Nana, Clamp,... , ou encore la sous-catégorie bien pourvue des "magical girls", vous savez ces filles qui ont des pouvoirs magiques pour faire le bien autour d'elles (et qui deviennent soi-disant méconnaissables au passage... tu parles, Charles ^^ ) : Sailor Moon, Card Captor Sakura (Sakura chasseuse de cartes - parenthèse : en bon français on dirait chasseresse... trop long sans doute ^^), Minky Momo (Gigi), et d'autres que vous n'aurez pas manqué dans votre enfance, malgré la miévrerie du sujet. QUI, honnêtement, n'a pas regardé Minky Momo JUSTE pour la séquence de transformation dont on nous a privés lors de la deuxième diffusion ? ^^ Je suis sûrs que vous savez ce que je veux dire, bande de petits saligauds, va :D

Evidemment, il existe des exceptions... mais en gros, ça se vérifie souvent.
Ce qu'on sait moins, c'est la popularité de ces manga pour filles dans la communauté masculine. Et si chez nous, ça ne se remarque pas trop (le manga est toujours assimilé à une sous-culture, malgré tous les efforts des plus grands auteurs japonais), au Japon, un mec se faisant choper en train de lire des mangas pour filles se prendra la honte de sa vie... Je pense que c'est comparable à la honte que je me prendrais si on me surprenait en train de lire du Barbara Cartland ou la collection Harlequin.

Pour ce qui est du réalisme des situations, il faut quand même se dire que la quasi-totalité de ce qui se passe dans un shôjo n'arriverait pas dans la vie réelle... ce n'est que de la fiction après tout. Mon expérience des Shôjo (sauf magical girls) se limitant à l'anime de Maison Ikkoku (comme pas mal de fans francophones d'animation japonaise, je parie...), je ne m'étendrai pas plus là-dessus.

PS: Petite fight sur l'orthographe de shôjo/shoujo. Je ne sais pas si mettre des ô à la place des ou est spécialement meilleure (je pense que c'est à cause de la prononciation, ou un truc du genre), toujours est-il que je n'ai jamais rencontré l'orthographe en *ou* que sur les sites anglophones, et l'orthographe en *ô* sur les sites francophones. Dont acte.
Bien entendu, si vous préférez la version en *ou* en masse, je ne pourrai que m'incliner ;-)

Dômo!

<WaFuSan>

kodoma

“Akihabara”

lundi 2003-11-10

Akihabara...
Si vous demandez a un otaku ce qu'est Akihabara, il oubliera sans doute de vous repondre. A la seule evocation de ce nom il se sera perdu dans des reveries exquises (pour lui), dont seul un bon seau d'eau bien froide pourra le tirer.
Akihabara donc, egalement (bien-)nommee la ville electrique, est un des quartiers de Tokyo les plus animes, et les plus frequentes par les touristes en mal de nouveautes electroniques. Dans la specialisation des quartiers qui s'est effectuee a Tokyo, Akihabara s'est en effet reserve le domaine de la technologie, et c'est pour les otakus le Nirvana a portee de main...ou plutot de CB si elle est bien fournie.
En plus, et ca ne gache rien, s'y trouvent quelques magasins d'anime, mangas et produits derives...

J'arrete ici de jouer le guide touristique, et je prie le lecteur blah blah de blah ici:
Akihabara-le guide sur le site de Akihabara News, ou vous pourrez vous tenir au courant des derniers produits tombes (aiie!) sur le marche japonais.
Je vous rassure, c'est en francais =)

mata ne !