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“*casser* la baraque”
planche #125: *casser* la baraque

storyboard

click to expand ==== panel #1
Kimiko Nanasawa: <Tu te souviens de ce rôle dans cet anime télé pour lequel j'ai auditionné?>
Erika Hayasaka: <Oui.>
Kimiko Nanasawa: <Je... je n'ai pas été reprise.>
Erika Hayasaka: <Oh, hé bien...>
Erika Hayasaka: <Tu auras un rôle un jour, tu n'as qu'à continuer...>
==== panel #2
Kimiko Nanasawa: <Non, c'est pas ça. Une des personnes de l'audition était de chez Cubesoft.>
Erika Hayasaka: <Cubesoft... Ceux qui font des jeux pour adultes et des romans interactifs?>
Kimiko Nanasawa: <Oui, euxmême.>
Kimiko Nanasawa: <Ils veulent que je fasse la voix du personnage principal de leur nouveau jeu.>
Erika Hayasaka: <Félicitations.>
Kimiko Nanasawa: <Non... je ne suis pas sûre de vouloir le rôle...>
==== panel #3
Erika Hayasaka: <Pourquoi pas?>
Kimiko Nanasawa: <Bin...>
Erika Hayasaka: <Généralement, les histoires pour adultes ne volent pas très haut. Essaie juste de ne pas rire quand tu pousseras des cris stridents.>
Kimiko Nanasawa: <Oh, ce n'est pas ça qui me gêne, c'est juste que...>
==== panel #4
Kimiko Nanasawa: <C'est juste que je ne pense pas vouloir faire encore un autre jeu. C'est dur à expliquer...>
[sound effect]: - - f w i t - * p o u i t c h *
==== panel #5
Erika Hayasaka: <Arrête de faire la fine bouche.>
Erika Hayasaka: <C'est un boulot.>
==== panel #6
Erika Hayasaka: <Quelquefois, il faut bien accepter des rôles dont tu ne veux pas nécessairement.>
Erika Hayasaka: <D'autre part...>
==== panel #7
Erika Hayasaka: <peut-être qu'avec ça, tu vas casser la baraque.>
?: Waaïïïïeeuh!!!

console

<Kyon>

“Pork Rinds”

samedi 2004-01-31

Voilà ce que sont les pork rinds. Ce sont apparemment des ... euh... choses infâmes, à savoir des morceaux de peau de porc, graisse incluse. On fait griller le tout et visiblement ça se consomme en snack. Homer Simpson en ferait une grande consommation (Rien qu'à voir son bide, tu m'étonnes).

Littéralement, celà signifiait "pelures de porc", et ça ne me disait rrrien. La seule traduction que j'aie trouvé était québecoise (Oreilles de crisse), j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop d'avoir gardé le nom anglais...

Atchao!

<WaFuSan>

Gojira

“Godzilla ou Gojira ?”

samedi 2004-01-31

Un Rent-a-Zilla, vous l'aurez compris, c'est un Godzilla à louer.

Godzilla pour les américains, Gojira au Japon, est, pour ceux qui ne connaissent pas - mais y en a-t'il encore après la campagne promotionnelle organisée autour de la malheureuse adaptation hollywoodienne commise par Emmerich à la fin des 90- un dinosaure qui crache des flammes (dans la version américaine, elles ont été ajoutées a la post-production sous la pression des fans...) et qui a en plus le malheur d'être radioactif depuis qu'il a été réveillé par des essais atomiques (américains pour l'original de 1954, français pour la version américaine) alors qu'il somnolait, tel un Cthulhu, paisiblement depuis des millénaires au fond du Pacifique, et, qui, comme beaucoup d'autres kaijuu (nom générique de ces monstres dans les films du genre dont les japonais ont produits pléthore) s'en prend au malheureux archipel japonais, déjà accablé par les volcans, les tremblements de terre te les typhons. Sauf, encore une fois, dans la version américaine, dans laquelle la malheureuse créature a dû traverser tout le Pacifique, croiser le très inhospitalier détroit de Magellan, remonter la côte Atlantique de l'Amérique du Sud, contourner les Caraïbes de sorte a ne pas être confondu avec un sous-marin russe naviguant dans les eaux cubaines, afin, sans doute épuisé par cette longue marche, coupée au montage sans doute parce que faire un remake de "le monde du silence" de Jacques-Yves Cousteau n'intéressait pas les producteurs, de se laisser porter par le courant jusqu'à New-York et s'y livrer a ses facéties habituelles, et y pondre quelques oeufs. Histoire de dire que lui aussi a vu Alien.
Peut-être aura-t'il a été influencé dans le choix de sa destination par le mot de campagne de Chirac de l'époque: "mangez des pommes". En l'occurrence, il aura choisi la Grosse, et peut-être est-ce la qu'il y a été initie aux pork rinds (merci iarl pour ton rant très éducatif).

Si l'on oublie le film d'Emmerich (et c'est préférable) , cela laisse encore 27 films dont Godzilla est la star, bien qu'il ait parfois eu à partager la vedette avec d'autres kaijuu plus cracheurs de flammes les uns que les autres, avec son fils ou avec King-Kong. Et le dernier datant de 2003, je suis enclin a penser que la série n'est pas finie. Rassurez-vous, je ne les ai pas tous vus, bien qu'il me faille bien avouer être un inconditionnel des tous premiers.
D'ailleurs, je me souviens avoir lu quelque part que les japonais considèrent Gojira (pour respecter la graphie japonaise) comme un de leurs plus grands films, avec les 7 samurai de A. Kurosawa. Je ne sais pas si c'est vrai, en tout cas il est sûr que ça fait partie de l'histoire du cinéma. Au même titre qu'Ed Wood ? ^^

Pour revenir à MT, franchement, entre tous ces films, on se demande encore comment Godzilla trouve encore du temps pour libérer un pauvre occidental en prison...

(EDIT (5 mars 2004))
L'explication m'est venue via le forum de Megatokyo, et la nouvelle de l'annonce de la fin (pour l'instant) de la série des Godzilla. Je vous traduis l'article, d'après AP (Associated Press):

Cinq décades après que Godzilla s'est pour la première fois dressé sur nos écrans, la star des films de monstre s'apprète à prendre une pause loin du show business.
Touchée par des recettes médiocres pour la série culte, Japan's Toho Co. pense fermer l'histoire des films de Godzilla après le dernier épisode à sortir cette année. Le président de la Toho, Shogo Tomiyama, a dit jeudi (4 mars) que le dernier film, clôturant 28 épisodes et 50 ans de films de « Godzilla », serait probablement le dernier pour une décade au moins.
« Nous avons fait tout ce que nous avons pu pour rendre Godzilla plus attractif, y compris l'utilisation d'images de synthèse. Et pourtant nous n'avons pas attiré de nouveaux fans » a déclaré Tomiyama à The Associated Press. « Alors nous alons faire du film pour le 50ème anniversaire quelque chose de spécial, un best-of-the-best, et puis arrêter la série pour l'instant. »

« Godzilla: Final Wars » sortira à l'affiche en décembre au Japon, et une sortie américaine suivra. Le dinosaure géant et génétiquement modifié affrontera à mort dix ennemis différents, tant nouveaux qu'anciens.
Tomiyama a refusé de discuter du scénario, mais a dit que l'épopée du réalisateur Ryuhei Kitamura (NdT: réalisateur de « Versus », il me semble) remaniera le passé de Godzilla. Le budget dépassera le record précédent de la Toho, qui est de $9 millions.

Connu au Japon sous le nom de « Gojira », qui vient d'une combinaison des mots pour gorille et baleine, the monstre né dans un accident nucléaire est apparu pour la première fois dans le classique en noir et blanc de Ishiro Honda. Il mettait en scène un acteur dans un costume en latex émergeant de la mer pour piétiner un Tokyo miniature. Dans une nation en pleine reconstruction après la seconde guerre mondiale et les bombardements à l'arme atomique sur Hiroshima et Nagasaki, la sombre allégorie de la course à l'armement nucléaire était familière au public, et les japonais se précipitèrent dans les cinémas pour le voir.
Encouragée par ce succès, la Toho produisit une suite après l'autre, piochant dans l'inquiétude de l'Armageddon. Tenant autant de l'avertissement que de la farce potache, les films ont mis en scène Godzilla sauvant l'humanité de dangers de son propre fait: la Guerre Froide, la pollution, l'énergie nucléaire et les biotechnologies.

Un public « de fans et d'enfants »

Bien que la Toho affirme que près de 100 millions de personnes ont vu sa série des Godzilla, au fil des ans, des scénarios sans surprise et des effets spéciaux dépassés ont érodé l'attrait de Godzilla.
« Contrairement aux premiers films de Godzilla, la plupart des remakes n'attirent que les fans ou les enfants » affirme Risaku Kiridoshi, un essaiiste sur la culture pop japonaise. (NDT: cf. à ce propos les Dossiers n°8-9 dans le volume 13 de « Conan Détective », mettant en scène un kaijuu du nom de Gomera).

En 1998, une production américaine avec Matthew Broderick a un Godzilla en image de synthèse a été sévèrement critiqué (« une grosse machine laide et maladroite pour donner aux adolescents l'impression qu'ils voient un film » écrivit Roger Ebert). Il a rapporté $136 millions d'exploitation en salle pour un coût de production de $125 millions.

La popularité vascillante de Godzilla avait déjà par le passé amené Toho à considérer son départ. En 1968, Toho annonça la fin de la série avec « Destroy All Monsters » dans lequel Godzilla avait à affronter une douzaine d'autres créatures. Son succès innatendu fit que la Toho rempila pour 6 nouveaux films.
Après le flop de 1975 de « Terror of Mechagodzilla », la Toho sembla de nouveau enclin à se séparer de sa star. Mais un revival de 1984 qui explosa le box office conduisit la Toho à en produire 11 supplémentaires lors des deux décennies suivantes.

Même si le nouveau film rapportait de l'argent, il s'écoulera au moins une décennie avant le retour de Godzilla, a déclaré Tomiyama. Il a refusé de dire à quoi ressemblera le Godzilla nouvelle-génération, se contentant de dire que les réalisateurs auraient à marquer la séparation d'avec les épisodes précédents.
Kiridoshi espère que la Toho n'abandonnera pas totalement ses origines, comme l'acteur dans le costume en latex. « Sans une personne jouant Godzilla, ce sera juste de l'animation. Ce ne sera pas très différent du 'Jurassic Parc' de Hollywood. »